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Raja F1 est une variété de tomate connue pour sa précocité, cette variété fait déjà l’humanité chez certains maraîchers qui l’ont déjà mise à l’essai. C’est le cas de Akpovi Noutcheyon Cyrille, propriétaire du centre agricole ‘’Le début’’, situé à Glodjigbé, dans la Commune d’Abomey-Calavi au Sud-Bénin. Il nous fait part ici de ses expériences.

Oignon, gboman, vernonia, … au centre agricole ‘’Le début’’, on retrouve un peu de tout. Toutefois, un fruit de consommation très prisé manque encore dans ce jardin d’environ 7500 m2 . La tomate, l’une des plus importantes cultures maraîchères, n’avait pas été essayée sur ce sol. Mais, cette année alors qu’il s’active pour disposer de quoi satisfaire sa clientèle, Cyrille a décidé d’inclure la tomate dans ses cultures. Seulement, il n’y va pas en besogne. « J’étais chez GléGan, la boutique où je m’approvisionne. C’est là qu’on m’avait informé qu’il y a une nouvelle variété de tomate dénommée Raja F1. J’étais intéressé. Vu que je n’avais jamais fait la tomate, j’ai décidé de faire un essai pour estimer son rendement par rapport aux variétés de tomates », nous apprend le jeune maraîcher de 28 ans. Mais aussi, le diplômé de la faculté des sciences économiques et de gestion révèle avoir fait des recherches sur internet à ce sujet.

« J’ai constaté une croissance rapide »

 Pour l’expérimentation, il a choisi de faire 100 pieds de tomate Raja F1 mais, en agriculture hors sol dans des sachets de dimension 40/40 centimètre. Il explique son choix par le fait que le sol est aujourd’hui contaminé par les ravageurs. Et vu qu’il n’envisage pas faire usage d’intrants chimiques, faire son expérimentation à même le sol serait éventuellement fatal aux plants. « Vous n’êtes pas sans savoir que la terre est aujourd’hui contaminée par les ravageurs. Donc c’est pour cela que j’ai décidé de faire l’essai hors sol avec les sachets polyéthylènes pour limiter les dégâts. Parce que, je ne veux pas appliquer des produits chimiques », a-t-il expliqué.

Entre le temps de la pépinière et de la fructification, en passant par le repiquage, le premier constat est fait : Akpovi Cyrille dit avoir constaté une croissance rapide des plantes. « J’ai fait la pépinière le 11 juillet et déjà le 10 août, je suis passé au repiquage. Au 31 août, soit 52 jours après, nous sommes déjà à l’étape de la fructification. J’ai constaté une croissance rapide. De plus, les plants poussent normalement sans être attaqués ». Des constats qui, pour lui ne font l’ombre d’aucun doute, en ce qui concerne, le niveau de rendement, la résistance au flétrissement bactérien. « Nous sommes bien partis pour avoir des tomates de qualité, dans 20 à 21 jours », rassure-t-il.

Prince BAMIGBOLA (Col)

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