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Climat : « C’est une question de vie et de mort », selon l’Onu

Alors que la 27e Conférence des Parties sur le Climat s’ouvre dans un mois en Egypte, l’Onu met la pression sur les décideurs du monde. António Guterres a donné un point de presse sur la question du réchauffement planétaire le 3 octobre 2022 à New York.

Le climat presse. Et le Secrétaire général de l’Onu, presse en son tour les décideurs du monde. « Le chaos climatique avance au galop, mais l’action climatique, elle, est au point mort », a déploré António Guterres, lors d’un point de presse sur la question du réchauffement planétaire au siège de l’Onu à New York, le 3 octobre 2022. Cette déclaration intervient alors que Kinshasa accueille la réunion préparatoire à la prochaine Conférence des Nations Unies sur le climat, la Cop 27. L’occasion est toute trouvée pour inviter les nations développées à redoubler d’efforts pour combattre le changement climatique et aider les nations les plus vulnérables.

Les récents désastres planétaires, tels l’inondation du tiers du territoire du Pakistan, les coupures de courant qui frappent Cuba, les dégâts aux Philippines et l’été le plus caniculaire jamais enregistré en Europe depuis 500 ans suffisent à faire comprendre l’urgence. « Qu’aucun pays, aucune économie n’est à l’abri de la crise climatique », a rappelé le chef de l’Onu qui a critiqué le retard et les carences des engagements collectifs des gouvernements du G20, qui en l’état actuel compromettent les chances de limiter l’augmentation de la température mondiale à deux degrés Celsius supplémentaires et encore moins d’atteindre l’objectif de 1,5 degré. « C’est une question de vie et de mort, pour notre sécurité aujourd’hui et pour notre survie demain », a-t-il martelé.

Les menaces sont là, mais les actions ne suivent pas. Pire, au moment où la guerre en Ukraine met l’action climatique en veilleuse, certains secteurs régressent vers les énergies fossiles.  Pour la prochaine Cop, l’Onu plaide pour que les pays développés montrent plus de clarté sur la réalisation de leur promesse de 100 milliards de dollars par an et sollicite des preuves sur la façon dont ils doubleront à au moins 40 milliards de dollars le financement de l’adaptation climatique en 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow.

Odette M. ATEYIHO (Col)

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