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Droit dans ses bottes. Les mécontements, les appels à boycott, les levées de boucliers ne le feront pas fléchir. Sur l’interdiction  de l’exportation par voie terrestre de produits et intrants agricoles, le gouvernement du Bénin se veut catégorique.

Dans un nouveau communiqué (Après celui du 28 mars sur la sortie frauduleuse des produits agricoles) du Directeur général des Douanes, Alain Hinkati, l’exportation par voie terrestre des produits des noix de cajou, du soja et des intrants agricoles (engrais, herbicides, pulvérisateurs, etc.) est formellement interdite.

Dans son communiqué en date du 20 avril 2023 et qui “tient lieu de sensibilisation et de mise en garde”, Alain Hinkati fait savoir que ces interdictions entre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole et industrielle du Gouvernement. Ainsi, “En application de la règlementation douanière, le non-respect de cette interdiction ainsi que toute tentative d’exportation frauduleuse des produits agricoles par voie terrestre constituent une infraction douanière de contrebande sanctionnée par des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq (05) ans et par le paiement de fortes amendes pouvant être évaluées à quatre fois la valeur des marchandises de contrebande”.

A ces peines, précise le DG Douane, “s’ajoute, conformément à la loi, la confiscation des produits et des moyens de transport (camions, véhicules, tricycles, motos, pousse-pousse, etc.).

En outre, suivant les dispositions du Code des douanes, les complices et tous ceux qui auront, d’une manière ou d’une autre, concouru à la sortie frauduleuse de ces produits, notamment les transporteurs, les conducteurs, les propriétaires des moyens de transport, sont punis des mêmes peines que les contrebandiers”.

Fênou ADELEKE

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