
La Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMa) a abrité, vendredi 26 mai 2023, la cérémonie de lancement du programme de mécanisation agricole par la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz). Des tracteurs, matériels de labour, de semis, des remorques conventionnés ont été offerts aux sociétés agrégatrices de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin S.A.). Objectif…
Létondji Beheton, Directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin S.A.)
“”Nous allons mettre à la disposition des agrégateurs de la Sipi, des kits agricoles et ces kits vont permettre aux producteurs de soja d’améliorer substantiellement leur rendement.
Nous avons créé la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé en 2020 et aujourd’hui, nous avons des industries qui sont en train de s’installer. Ces industries ont besoin de matières premières agricoles. C’est pour ça que la Sipi travaille de manière ardue avec les producteurs pour leur permettre d’adopter les bonnes pratiques agricoles, d’augmenter leur rendement”.
Romuald Ulrich Assogba, Consultant à la Gdiz/Agriculture biologique

“L’événement qui nous réunit aujourd’hui, c’est de mettre des outils appropriés comme des tracteurs, le matériel de labour, de semis, des remorques au profit des sociétés agrégatrices pour que celles-ci travaillent avec leurs producteurs que nous suivons aussi à la trace. L’objectif, en réalité, c’est d’en finir avec le travail pénible que les producteurs avaient l’habitude de faire.
S’ils veulent vraiment emblaver de belles superficies, il est très important que nous mettions le matériel adéquat à leur disposition surtout que nous faisons une agriculture qui est respectueuse des normes de l’agriculture biologique aussi bien des marchés européen, asiatique, américain. Nous aspirons à la mécanisation agricole pour booster les superficies emblavées.
Mais nous ne nous arrêtons pas seulement à çà. Il ne s’agit pas de fournir seulement le matériel. Nous fournissons aussi des semences performantes, des bio-stimulants, des intrants qui peuvent permettre aux producteurs de quitter 1t/ha à 2t/ha voire 3t/ha.
Déjà, avec ces tracteurs, la préparation des sols ira très vite et même le semis. Il ne s’agira plus de faire le semis à la main. Ce sont des opérations qui seront en sous traitance avec les opérateurs. Donc, le producteur est juste là pour surveiller sa culture, donner son périmètre et il y a une prestation de labour, de semis pour ces producteurs avec le matériel que nous leur fournissons. Ce qui fait que les opérations culturales iront très vite”.
Fênou ADELEKE