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Selon Wikipedia, “La Journée nationale de l’arbre, ou Jour de l’arbre, est le nom d’une célébration où les personnes sont invitées à planter ou entretenir des arbres”. Seulement, sous nos cieux, seul le verbe planter retient les attentions. Pour ce qui est d’entretenir, il faut espérer qu’un jour, ça s’accommode aux habitudes.

Au Bénin, la situation des plants mis en terre au cours des Journées nationales de l’arbre elles-mêmes interpellent. D’après un bilan du Ministère du cadre de vie et des transports en charge du développement durable, de 1985 à 2022,  212 215 415 dont 7 398 734 (JNA) plants sont mis en terre pour une superficie totale de 195 411 ha.

Le taux de survie tourne généralement autour de 70% mais c’est après la première année que beaucoup de plantations JNA disparaissent faute d’entretien, révèle t-il.

Instituée au Bénin depuis 1985 par décret N°85-291 du 02 juillet 1985, la JNA à l’origine, a été initiée en 1872 par Julius Sterling Morton, secrétaire à l’Agriculture des Etats-Unis.

Ainsi, depuis 85, on passe d’édition en édition, pour une 39 ème en 2023 qui aura, elle-aussi, reçu son lot de verve. Année après année, des thèmes aussi évocateurs, les uns que les autres. Des discours enchanteurs, farcis de promesses. Le présage rassure.

Le 1er juin voire tout le mois, la terre reçoit sa dose de plants. Aussi divers les uns des autres, elle leur ouvre son sein. Mais sans cesse, la revoilà trahie par les humains qui manquent à leur devoir. Entretenir les plants. Des mauvaises herbes au défaut d’arrosage, ils meurent.

Mettre les plants en terre, reste pourtant, une action salutaire qui entre dans le cadre de la politique de reboisement instaurée au Bénin.

 La problématique environnementale étant devenue l’un des plus grands défis auquel l’humanité est confrontée. Témoin chaque jour, des conséquences dévastatrices du changement climatique, de la dégradation de l’écosystème et de la perte de la biodiversité.

En attendant la prise de conscience à tous les niveaux, face à cette triste réalité, espérons que : ‘’Plantons, entretenons les espèces autochtones pour restaurer nos écosystèmes et préserver la santé”, thème de la 39 édition de la Jna, châtie enfin les consciences et politiques.

Fênou ADELEKE

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