La spécialisation en journalisme à l’ère du numérique est important pour tout journaliste exerçant le métier. Mais au-delà de cette spécialisation, les journalistes spécialistes ont des exigences vis à vis du domaine en question. Pour en savoir plus sur la question, nous avons jugé utile d’avoir recours à votre qualité de journaliste environnementaliste afin d’éclaircir nos lecteurs sur le sujet.
Que peut-on comprendre par
spécialisation en journalisme environnemental?
La spécialisation en journalisme environnemental n’est rien d’autre que la formation des journalistes en environnement ; capables de traiter les sujets liés à l’environnement.
Quelles sont les exigences d’un
journaliste environnementaliste ?
Elles sont nombreuses. Le journaliste environnementaliste doit avant tout maîtriser les questions liées à l’environnement. Ce qui veut dire qu’il doit beaucoup se documenter et lire aussi beaucoup (avoir un bon bagage intellectuel et culturel). Il doit être de bonne moralité (avoir un esprit curieux et ouvert) pour sensibiliser à l’environnement le public avec lequel il se trouve quotidiennement en rapport et être capable d’apporter une contribution importante à l’éducation à l’environnement pour le grand nombre. Le journaliste environnementaliste doit aussi renforcer son esprit critique en développant une approche globale pour l’environnement et avoir des aptitudes relationnelles tout en maîtrisant les outils numériques en perpétuelle évolution.
Quelles sont les spécificités et
aptitudes de la pratique du journalisme environnemental ?
Le journaliste spécialisé en environnement doit aimer approfondir ses connaissances pour trouver les informations vraies. Se documenter et en lisant beaucoup. Ce qui le distingue des journalistes généralistes par son envie de connaître plus sûr que ce qui était dit. Il doit savoir comment vulgariser des informations techniques à un large public, savoir comment sensibiliser les lecteurs des dangers qui guettent l’environnement tout en restant neutre. En d’autres termes le journaliste spécialisé doit avoir un style journalistique compréhensible par le plus grand nombre de lecteurs pour véhiculer l’information tout en faisant ressortir l’essentiel en allant tout droit au but. Pour finir il doit être patient et avoir l’esprit attentif.
Quelles sont alors les
contraintes en journalisme environnemental ?
Couvrir
les sujets environnementaux est l’un des exercices les plus périlleux du
journalisme. Bon nombre de
journalistes environnementalistes
s’exposent aujourd’hui à un risque accru
de violence, de menaces, d’agression, de
meurtre, de stress, de poursuites judiciaires ou de harcèlement dans l’exercice
de leur mission. La plupart d’entre eux survit, mais beaucoup subissent de graves traumatismes qui
affectent profondément leur carrière.
Votre message à l’endroit des
journalistes généralistes ?
Juste
leur dire qu’il est temps de se spécialiser dans un domaine afin de repenser le
métier sous un angle déontologique pour
produire un travail d’utilité publique voire sociale. Car, la généralisation en
journalisme est un fléau qui aliène le métier.
Propos
recueillis par : Paulin AGANGNI
[…] Cependant, la face négative d’un tel bien sur l’environnement n’est pas négligeable. Fabrice Z. Avocevou journaliste environnementaliste, nous élucide le fait et propose quelques moyens pour réduire […]