Réunis ce jour 24
septembre 2019 à l’hôtel Paraclet à Bohicon, les responsables en charge des
différentes composantes de la phase 2 du
projet Eoa-Bénin ont exposé à tour de
rôle le point d’exécution des activités par pilier. Ceci, en présence des différents
acteurs du secteur privé ou public concernés.
Mainstreaming Ecological organic agriculture (Eoa) into national politics, stratégies and programmes in Africa, phase 2, ce projet vise à institutionnaliser l’Agriculture écologique et biologique (Aeb) dans les politiques nationales, les stratégies et programmes en Afrique. Pour cette deuxième phase, les chaines de valeur : produits maraîchers, Banane plantain et produits de l’apiculture sont promus. De ce fait, la stratégie d’exécution repose sur trois piliers essentiels à savoir : Recherche et connaissances appliquées; Information et communication ; Chaîne de valeur et développement de marché.
À l’entame de cet atelier, le coordonnateur du projet Simplice Davo Vodouhè a échangé avec les participants sur les nouvelles exigences de cette phase. Il a par la suite informé que les évaluations de la phase précédente classent le Bénin en tête des 08 pays africains bénéficiaires. Une performance qui mérite d’être maintenue. Pour cela, il faut déjà être proactif. De ce fait, le point d’exécution des activités des piliers a été demandé à chaque équipe dirigeante.
De la présentation des activités, suivi des commentaires des participants, il ressort principalement que la consolidation de cette première place requiert du dynamisme du pilier 2. Celui de l’information, communication et vulgarisation agricole.
À ce titre, Valentin Atossi, responsable à charge de ce volet rassure. « Nous allons contracter cette fois-ci avec des prestataires de services privés spécialisés suivant la méthode Faire-Faire ». Il insista par la suite sur la synergie d’action qui doit régner entre les différents piliers pour plus d’efficacité et d’efficience.
Défis
et Perspectives de l’Agriculture écologique et biologique
Sur ce plan, les acteurs de l’Aeb, ambitionnent de capitaliser ce projet pour développer de grands programmes plus ambitieux pour affronter de grands défis auxquels ils sont confrontés pour influencer fortement l’agriculture conventionnelle. À titre illustratif, la question de la caractérisation variétale se pose. Une thématique qui demande de grands financements pour lesquels ce projet à lui seul ne pourra satisfaire.
[…] de 10 pays de l’Afrique à suivre des formations intensives et pratiques dans le domaine de l’agriculture écologique à Tori-Bossito du 2 au 9 février 2020. Ceci, dans le cadre de la quatrième édition de l’Agro […]
[…] à culture répétée et à faible rotation. Et, dans un contexte où la tendance tourne vers l’agriculture écologique gage d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle, le choix de la méthode de la fumure […]
[…] La Fondation Bill et Melinda Gates [FBMG] ne promouvrait pas un investissement écoresponsable dans l’agriculture africaine capable de relever les défis environnementaux et d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Dans sa parution du 10 juin 2020, le journal ‘’Le Monde’’ a souligné que « les financements octroyés par la fondation du milliardaire confortent des modèles de production intensifs peu soucieux de l’environnement ». En effet, seulement 3 % des projets de recherche agricole financés par La FBMG ciblent l’agroécologie, révèle le journal. Ceci, dans un contexte de transition vers l’économie verte avec à la clef, la promotion de l’Agriculture écologique et biologique. […]