La facilitation de l’accès au marché que prône le Programme Approche communale pour le marché agricole (Acma2) reste confrontée à l’inaccessibilité de certaines zones de production. Notamment, celles ou sont érigées les infrastructures et équipements marchands. Il faut agir. C’est ce qu’a compris , la coordination du programme en organisant jeudi 21 novembre 2019, à Bénin royal hôtel (Cotonou)un atelier de plaidoyer. Objectif, trouver une solution appropriée et inclusive aux acteurs des Pôles économiques agricoles (Pea) qui ploient sous l’état désastreux des voies rurales.
acma2 l’atelier de plaidoyer pour l’aménagement et l’entretien régulier des pistes prioritaires menant aux infrastructures construites
La voie du développement passe par le développement de la voie. C’est du moins, ce qui ressort du film documentaire introductif de cet atelier L’aménagement et l’entretien régulier des pistes prioritaires conduisant aux infrastructures construites par le programme Acma dans le cadre de sa mise en œuvre, étant le propos. Laséance, de ce fait, aura permis de faire vivre aux participants notamment les autorités compétentes, les réalités des acteurs des Pea pour ce qui est de la mise en marché de leurs produits agricoles/ Ceci, en vue d’ une prise de décision conséquente.
Pour
Raymond Fafoumi, Président du Cadre de concertation inter-communal (Ccic) de
l’Ouémé et du Plateau, le transport et la logistique ont un impact sur la
sécurité alimentaire. « Vous avez
constaté dans le film documentaire que le manioc qui ne doit pas faire plus
d’une journée sur la route a passé plus de 72 heures », fait-il observer. Cette réalité, à l’en croire, affecte la
qualité nutritionnelle du produit. Ce qui pose le problème de la sécurité
alimentaire. Un point de vue soutenu par
Alix Afouda , Ingénieur agroéconomiste.
Dans le rang des Pea, l’exhortation
reste la même. « Nous implorons le gouvernement d’avoir à cœur l’état de nos
voies en investissant dans la réfection des pistes rurales. Car, cela y va de
la qualité de nos produits agricoles », clame Béatrice Houessou, représentante
des Pea. Selon ses propos, l’état des
voies est un facteur très important pour l’achèvement de la mission si bien commencée
par le programme.
Les autorités politico-administratives en
accord avec le plaidoyer
L’acte
du programme Acma2 entre en lien avec le Programme d’actions du gouvernement (Pag)
notamment le projet Asphaltage. De ce fait, « ce plaidoyer mérite d’être pris
en compte », confie Sylvain Avotrican, représentant du Ministre des infrastructures
et du transport. Conscient de
l’enjeu, le représentant du Ministre de l’agriculture, quant à lui, pense qu’: « Il
faut désenclaver tout le bassin de production et assurer la liaison vers les
marchés de consommation».
Notons
que l’atelier a aussi connu la participation du représentant de l’Ambassadrice
du Royaume des Pays-Bas près le Bénin, de la Directrice régionale de l’IFDC, celle
de Care international Bénin-Togo, du Préfet du département du Plateau et les Maires
des communes membres des Ccic.
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